Une augmentation mammaire ou la pose d’implants mammaires est l’une des interventions de chirurgie esthétique les plus connues et les plus répandues au monde.
L’hypoplasie mammaire (seins trop petits) est le résultat d’un manque ou d’une absence de développement de la glande mammaire durant l’adolescence. Elle peut aussi résulter d’une fonte glandulaire après grossesse, allaitement et amaigrissement.
Perturbant la féminité, l’hypoplasie mammaire provoque une gêne physique voire psychologique que la pose d’implants mammaires peut pallier.
L’opération d’augmentation mammaire s’inscrit dans le cadre des actes de chirurgie esthétique mais aussi de chirurgie réparatrice (elle peut faire suite à un accident, à une maladie ou à une hypoplasie congénitale). L’intervention consiste en la mise en place de prothèses mammaires, qui vont permettre de modifier la forme des seins, le galbe ou le volume. Une enveloppe de silicone de forme ronde ou en forme de poire est insérée dans la poitrine de la patiente. Il y a plusieurs sortes de prothèses, capables d’être adaptées à tous les types de morphologies.
La plupart des implants posés actuellement contiennent du gel de silicone. Les implants contiennent un gel de silicone « cohésif » dont la moindre fluidité permet d’éviter que le gel ne se répande en cas d’accident ou de rupture de l’enveloppe. L’ensemble des implants utilisés par le docteur Wim Danau répondent aux critères médicaux les plus rigoureux (normes européennes et normes américaines (FDA)).
Les progrès enregistrés dans ce domaine depuis plus de 50 années permettent aujourd’hui d’obtenir des résultats d’un naturel saisissant.
Il est préférable de ne pratiquer cette intervention qu’après l’âge de 18 ans pour nous assurer que la maturation mammaire est acquise.
La solidité des enveloppes est médicalement certifiée et la résistance des parois permet d’éviter que le gel ne transpire.
Avant l’opération, le patient rencontre le chirurgien qui va effectuer un examen afin de vérifier différents critères : taille, poids, grossesses, allaitements, morphologie thoracique et mammaire, qualité de la peau, importance de la graisse et de la glande présente, musculature… Un bilan sanguin sera demandé ainsi qu’un bilan radiologique selon l’âge et les antécédents de la patiente. Cet entretien est primordial, il permettra au médecin et au patient de choisir l’implant idéal, pour un effet naturel.
Il devra s’assurer de l’absence de contre-indications à cette intervention (antécédents de phlébite, d’embolie pulmonaire…).
Certaines recommandations seront à observer avant toute opération :
Une mammographie et une échographie des seins peuvent également être demandées dans certains cas.
Cette opération chirurgicale n’est possible qu’une fois la croissance achevée (vers 18 ans). Dans les faits, il est recommandé d’attendre 6 mois après une grossesse ou allaitement. S’il ne s’agit pas d’une intervention à visée réparatrice, un délai de 15 jours entre la première consultation et l’opération devra être respecté (il s’agit du délai de réflexion obligatoire pour tous les actes à visée esthétique)
Augmenter le volume et la projection de la poitrine à l’aide d’un implant mammaire.
Elle permet également la correction d’asymétries mammaires ou de légères ptoses secondaire à une perte de volume glandulaire.
Le Docteur Wim Danau utilise plusieurs techniques et la détermine en fonction du cas de la patiente.
Elle utilise des implants mammaires en gel de silicone de forme anatomique et de forme ronde.
La cicatrice, courte, est décidée avec la patiente et peut être placée dans le sillon sous-mammaire, sur le bord inférieur de l’aréole ou au niveau de l’aisselle.
Implant mammaire en arrière du muscle pectoral
L’implant est positionné en avant ou en arrière du muscle pectoral en fonction de l’épaisseur du tissu glandulaire et de la peau.
Dans les suites immédiates de l’intervention, l’équipe médicale vous met en place un pansement simple et vous habille d’un soutien gorge de contention.
Anesthésie : Générale
Durée : 45 à 75 minutes.
Hospitalisation : 4 à 6 heures.
Association possible à : un lifting du sein pour corriger une ptose mammaire
Suites habituelles transitoires: douleurs (importantes si l’implant est placé en arrière du muscle pectoral), ecchymoses (bleus), gonflement (œdème), sensation étrange lors du changement de position, engourdissement, sensation de brûlure de l’aréole, cicatrices rosées ou rouges au cours des 3 premiers mois.
Pour traiter l’une de ces complications, une nouvelle intervention peut s’avérer nécessaire.
Parfois, des imperfections de résultats peuvent apparaître : une asymétrie résiduel, des seins trop fermes en cas de prothèses de gros volume, une forme peu naturelle, des prothèses perceptibles au toucher, la ptose mammaire peut être amplifiée si es prothèses sont volumineuses.
Une nouvelle opération pourra améliorer le résultat, quelques mois plus tard.
Il existe certaines contre-indications importantes à cette chirurgie :
Fonction de la durée de vie de l’implant (10 – 20 ans voire plus)
Changement des prothèses selon les recommandations du fabricant et à discuter avec votre chirurgien.
Quelques examples d’augmentation mammaire:
augmentation mammaire de 245cc profil modéré sous muscle avant
augmentation mammaire de 245cc profil modéré sous muscle après
augmentation mammaire de 260cc profil modéré dual plan avant
augmentation mammaire de 260cc profil modéré dual plan après
augmentation mammaire de 260cc profil modéré sous glande avant
augmentation mammaire de 260cc profil modéré sous glande après
augmentation mammaire de 280cc profil modéré sous muscle avant
augmentation mammaire de 280cc profil modéré sous muscle après
augmentation mammaire de 300cc profil modéré dual plan avant
augmentation mammaire de 300cc profil modéré dual plan après
augmentation mammaire de 310cc profil modéré sous muscle avant
augmentation mammaire de 310cc profil modéré sous muscle après
Vous trouvez plus d’examples sur la page photos augmentation mammaire.
Il n’y a pas d’échéance au-delà de laquelle le changement d’implant à l’eau saline est obligatoire. Ainsi, en l’absence d’usure ou de complication, l’implant peut être conservé aussi longtemps que la patiente le désire.
Pour les implants au gel cohésif de silicone, nous recommandons actuellement un changement préventif aux 15 à 20 ans.
Il faut quand même savoir qu’aucun implant n’est généralement pas bon pour la vie.
Qu’il soit rempli d’eau saline ou de gel cohésif, la mise en place d’implants mammaires ne semble pas avoir de retentissement sur l’allaitement sauf si placés par le mamelon.
Cette question a été étudiée : une prothèse mammaire n’augmente en rien le risque de survenue d’un cancer du sein.
Oui, mais la présence d’un implant peut modifier la capacité des rayons X à dépister le cancer du sein. Les patientes porteuses d’un implant mammaire doivent le préciser au radiologue qui pourra utiliser des méthodes spécifiques et adaptées.
Surveillance normale recommandée:
Femmes entre 20 et 39 ans
Auto examen mensuel des seins, examen par un médecin une fois tous les 3 ansFemmes entre 40 et 49 ans
Auto examen mensuel des seins, examen par un médecin une fois par an, mammographie tous les 1 à 2 ans, mammographie de référence à 40 ansFemmes âgées de plus de 50 ans
Auto examen mensuel des seins, examen par un médecin une fois par an, mammographie annuelle
Observez la taille et la forme de chacun de vos seins, et la position de chaque mamelon. Il est normal d’avoir un sein plus gros que l’autre. Les spécialistes recommandent de pratiquer l’auto-examen une semaine après les règles. Nous vous invitons à interroger votre médecin sur la meilleure façon de pratiquer cet auto-examen.
- Etendez-vous sur le dos, avec un polochon glissé sous votre épaule droite, et mettez votre bras droit derrière votre tête.
- Utilisez l’extrémité des trois doigts du milieu de votre main gauche pour rechercher toute grosseur ou tout durcissement dans votre sein droit.
- Exercez une pression suffisamment ferme pour bien sentir ce qu’il y a sous votre peau. Une proéminence ferme dans la courbe inférieure de chaque sein est normale. Si vous vous posez des questions sur le degré de pression qu’il convient d’exercer, parlez-en à votre médecin ou à une infirmière.
- Décrivez des mouvements de palpation circulaires avec vos trois doigts, puis palpez-vous de haut en bas du sein. Veillez à toujours pratiquer la palpation de la même façon, à explorer la totalité de la zone pectorale et à mémoriser, d’un mois sur l’autre, les structures détectées à la palpation.
- Répétez l’examen sur votre sein gauche, en utilisant l’extrémité des doigts de votre main droite. (Déplacez le polochon sous votre épaule gauche.)
- Si vous détectez un quelconque changement, prenez immédiatement rendez-vous avec votre médecin.
- Recommencez l’examen de vos deux seins en position debout, le bras correspondant au sein examiné étant relevé au-dessus de votre tête. La position debout permet plus aisément d’examiner la partie supérieure du sein et la zone entre le sein et l’aisselle. C’est dans ces zones qu’apparaît la moitié des cancers du sein. Il peut être judicieux de réaliser l’examen en position debout lorsque vous prenez une douche. Certains changements sont plus facilement détectables lorsque votre peau est humide et savonneuse.
Prenez rendez-vous pour une consultation avec le Dr. Wim Danau.
Vous trouvez plus d’informations sur cette page de la Société Royale Belge de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, de la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, de la Ministère Française des Solidarités et de la Santé et de l’ISAPS.